Loïc Allain, directeur général de Schüller France
Loïc Allain : « 2026 sera pour Schüller France une année de transition maîtrisée et de déploiement serein. »
Présidant aux destinées de Schüller France depuis fin septembre, Loïc Allain dévoile, à l’intention des lecteurs de Cuisines & Bains Magazine, la stratégie qu’il entend mettre en œuvre pour développer l’activité du groupe dans l’Hexagone : renforcer la fiabilité, la culture du service et la proximité avec les revendeurs sur un marché exigeant. Entre qualité industrielle allemande, montée en gamme et développement sélectif de la marque next125, il détaille ainsi les ambitions d’un groupe et de sa filiale française, qui avancent avec méthode et constance. À lui la parole !
Cuisines & Bains Magazine. Pouvez-vous nous toucher quelques mots de votre parcours professionnel ?
Loïc Allain. J’ai eu la chance de construire mon parcours dans un univers qui me passionne : celui de l’équipement de la maison, au croisement de l’émotion esthétique, de l’usage quotidien de marques souvent iconiques et de la performance technique.
Pendant plus de vingt ans, j’ai évolué dans l’univers de l’électroménager premium, sur des fonctions de développement commercial, de pilotage de réseaux et de direction d’activité.
Ce parcours m’a donné une conviction forte : une marque ne grandit durablement que lorsqu’elle associe la qualité industrielle, la proximité terrain et une culture du service irréprochable.
C’est avec cette philosophie que j’aborde désormais mon rôle chez Schüller France.
CBM. Vous êtes aujourd'hui le directeur général de Schüller France : pourquoi avoir choisi de rejoindre cette entreprise ?
L.A. Rejoindre Schüller a été une évidence. D’abord pour ses valeurs : esprit familial, rigueur allemande, constance industrielle, honnêteté commerciale, et un vrai respect du revendeur partenaire.
Ensuite pour sa vision : Schüller est une entreprise familiale qui investit durablement, à long terme... et qui ne sacrifie jamais la qualité à la tentation du court terme.
Je recherchais par ailleurs une maison capable d’allier solidité industrielle, audace en matière de design, différenciation et ancrage humain. Or Schüller rassemble toutes ces qualités.
Et comme le disait déjà Goethe : « La confiance ne se décrète pas, elle se construit. » C’est exactement l’ADN de cette entreprise.
Je dirais donc que j’ai rejoint Schüller car c’est une marque qui n’a jamais cessé de progresser, avec méthode, constance et humilité. Cela correspond à ma propre façon de travailler.
CBM. Quel regard portez-vous sur le marché de la cuisine équipée en France ? Et sur ses perspectives ?
L.A. Le marché français a connu des turbulences : inflation, tensions logistiques, fragilisation de certains réseaux… mais il a également fait preuve d’une une vraie résilience.
La cuisine reste le cœur battant de la maison, l’espace où se mêlent esthétique, convivialité et fonctionnalité.
À court terme, le marché restera exigeant : les consommateurs comparent, arbitrent, évaluent le rapport qualité/valeur.
À moyen terme, je suis très confiant car : la rénovation reste un moteur structurel ; les attentes montent en gamme (matériaux, design, durabilité) ; la cuisine s’étend à d’autres pièces (buanderie, dressing, living, home-office) ; et enfin le secteur redeviendra un marché de marques fortes, capables d’apporter fiabilité, service et sérénité.
Et c’est précisément là que se trouve l’opportunité pour Schüller.
CBM. Quels atouts le groupe Schüller peut-il faire valoir dans ce contexte ?
L.A. La force de Schüller tient en trois éléments :
- Une maîtrise industrielle exceptionnelle : production 100 % allemande, automatisation avancée et éco-responsable, et constance qualité remarquable ;
- Une lisibilité de gamme et une cohérence produit rares : Schüller s’adresse au cœur du marché “premium accessible”, avec un excellent rapport qualité-design-performance.
- Une relation revendeurs fondée sur la stabilité et la confiance.
Nous livrons donc ce que nous promettons, et nous promettons seulement ce que nous savons livrer ; dans une période chahutée, cette fiabilité vaut de l’or.
À cela s’ajoutent les investissements massifs de l’entreprise dans : la digitalisation, l’optimisation logistique et l’élargissement des lignes multi-pièces. Autant de leviers qui nous permettent d’accompagner les revendeurs avec régularité et ambition.
CBM. Êtes-vous également en charge de la marque next125 en France ? Quelles sont, selon vous, les perspectives de développement de cette dernière dans l’Hexagone ?
L.A. Oui, nous avons sur la filiale française la responsabilité des deux marques, Schüller et next125, qui sont complémentaires et parfaitement positionnées.
next125 est pour moi une véritable pépite : une expression design très pure, une cohérence esthétique presque architecturale, une intelligence technique remarquable, et une identité haut de gamme assumée.
Le marché français est aujourd’hui en pleine montée en gamme, avec une clientèle plus sensible au design, aux matériaux nobles, à la signature visuelle.
Dans ce contexte, je suis convaincu que next125 est appelée à accélérer sensiblement. Nous allons donc la développer de manière sélective, qualitative, avec notamment des partenaires capables de valoriser sa dimension ultra-premium.
CBM. De quoi l'année 2026 sera-t-elle le nom pour Schüller France ?
L.A. 2026 sera l’année de la consolidation positive et de l’exigence.
- Consolidation, parce que nous allons renforcer les fondamentaux sur l’excellence servicielle : qualité de service, fiabilité opérationnelle, proximité revendeur et montée en compétence des équipes.
- Exigence, parce que le marché nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes : un accompagnement terrain intensifié, des outils digitaux plus performants, une gamme encore plus lisible, transversale et multi-univers, et une ambition claire, à savoir devenir l’un des acteurs les plus fiables et les plus appréciés du marché français.
2026 sera donc une année de transition maîtrisée et de déploiement serein, au service des revendeurs et de la marque.
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