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David Diringer, directeur général de noblessa France (© Francis Guillard)

17.7.2025

David Diringer : « noblessa veut incarner une vision de la cuisine haut de gamme, élégante, fonctionnelle… et résolument humaine. »

Fondée en 1996 et comptant 38 magasins en France, la marque noblessa cuisines affiche une ambition claire : démocratiser l’architecture d’intérieur en apportant des solutions transversales d’aménagement. Et, portée par une croissance maîtrisée, une qualité de service saluée par ses clients et un réseau dynamique, l’enseigne – solidement positionnée sur le segment premium – poursuit sereinement sa croissance malgré un contexte de marché chahuté. À l’intention des lecteurs de Cuisines & Bains Magazine, David Diringer, directeur général de noblessa France, fait toute la lumière sur les spécificités de la marque, son actualité et ses perspectives de développement.  

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Cuisines & Bains Magazine. Pouvez-vous nous présenter noblessa cuisines et les valeurs qui président à son développement en France ?

David Diringer. Créée en 1996 et présente en France depuis dix ans, noblessa compte aujourd’hui 38 magasins dans l’Hexagone, et plus de 60 points de vente à l’international.

La marque s’est donnée pour mission de démocratiser l’architecture d’intérieur et d’apporter des solutions globales en matière d’aménagement à nos clients. De fait, les professionnels de l’agencement d’intérieur travaillant dans un magasin noblessa sont en mesure de concevoir – cela va de soi – des cuisines équipées… mais également des dressings, salles de bains, salons et salles à manger, bureaux, etc. ; et ce dans une approche transversale d’aménagement de l’habitat, homogène en matière d’esthétique comme d’ergonomie. Du reste, nous allons très loin dans l’accompagnement client : jusqu’à la colorimétrie et au design global, par exemple.

Quant à l’offre, elle compte parmi les plus étoffées disponibles sur le marché français, s’appuie sur plusieurs fabricants européens et couvre une vaste gamme de budgets, avec un panier moyen proche des 15 000 € et des projets qui peuvent dépasser les 100 000 euros pour les plus complets et les plus personnalisés d’entre eux.

En somme, je résumerais en disant que noblessa propose une solution complète pour tous ceux qui veulent un intérieur cohérent et personnalisé.

Magasin noblessa cuisines Brignoles (© noblessa cuisines)

CBM. Sur quels critères la marque recrute-t-elle les professionnels de l’agencement d’intérieur qui aspirent à la rejoindre ?

D. D. Du fait des prestations haut de gamme dispensées par noblessa et de la qualité des produits vendues par l’enseigne, nous revendiquons, dans l’Hexagone, un positionnement premium, soit troisième et quatrième quartile. Sur ce segment, j’aime à dire que nous nous différencions par l’excellence de nos conceptions et l’inventivité de nos fournisseurs, qui nous permettent une grande liberté créative.

Or ce niveau d’exigence se reflète dans la sélection des professionnels qui souhaitent ouvrir un magasin noblessa et nous rejoindre sur la base d’un contrat d’affiliation. Ainsi refusons-nous entre 30 et 40 % des candidatures, car nous ne voulons pas “ouvrir pour ouvrir” ; en effet, nous voulons privilégier la qualité par rapport à la quantité. Nous recherchons donc des profils très qualifiés, souvent issus du secteur, et capables de mettre à profit une connaissance solide de leur territoire… ainsi que de l’agencement d’intérieur, cela va sans dire. Ne perdez pas de vue que la cuisine reste la pièce la plus complexe à aménager au sein de l’habitat : seuls des experts sont à même de la concevoir dans les règles de l’art !

Réalisation noblessa cuisines Saint-Étienne (© Ludovic Fauquembergue)

CBM. Soit… Mais les “experts” en question bénéficient-ils, lorsqu’ils font le choix de rejoindre Noblessa, d’un accompagnement ?

D. D. Naturellement ! Comme je vous l’expliquais à l’instant, noblessa fonctionne selon un modèle d’affiliation ; plus souple qu’une franchise classique, celui-ci n’en est pas moins tout aussi exigeant en matière de prestations et de services proposés aux adhérents. Ainsi l’enseigne accompagne-t-elle ses (futurs et présents) partenaires de A à Z : recherche du local, accompagnement à l’ouverture… et formation continue. Nous disposons en effet de notre propre centre de formation, au sein duquel les concepteurs-designers sont formés avant l’ouverture, puis tout au long de leur parcours ; pour leur part, les gérants bénéficient également de modules dédiés à la gestion et au pilotage du point de vente.

CBM. Comment poursuivez-vous le développement de l’enseigne, en France, dans un contexte de marché actuellement chahuté ?

D. D. Avec 38 magasins sous enseigne dans l’Hexagone, nous nous efforçons de poursuivre notre développement avec discernement. J’entends par là que, en période favorable, noblessa ouvre généralement entre huit et dix magasins par an ; compte tenu de la conjoncture actuelle que vous évoquez, nous préférons toutefois tabler sur l’ouverture de cinq magasins bien ciblés cette année. Encore une fois, c’est la qualité qui prime, pas la quantité.

Deux formats sont proposés : des magasins de périphérie de 250 à 600 m², et des “Concept City” de 100 à 250 m² et situés en centre-ville ; un modèle qui fonctionne très bien, du reste, à l’image des implantation de Vincennes, Nice, Aix-en-Provence ou encore Toulon. Et, dans certains cas (je songe justement à Toulon), un même affilié combine Concept City et magasin de périphérie pour multiplier les points de contact clients.

Showroom noblessa cuisines Dax (© Yoann Charpail)

CBM. noblessa a-t-elle développé un parcours client spécifique au sein de ses magasins ?

D. D. En effet. Au cœur du modèle noblessa, l’accompagnement client est au centre de toutes les attentions. Aussi Le parcours client a-t-il été entièrement pensé autour de l’écoute et de la personnalisation. Je m’explique : nous ne nous contentons pas de demander aux particuliers les dimensions de la pièce destinée à recevoir la cuisine et le budget alloué au projet ; nous voulons savoir comment la famille vit au quotidien, nous cherchons à cerner son mode de vie (la manière dont elle prend ses repas, ensemble ou non), à connaître ses appétences pour l’activité de cuisiner, etc. En matière de conception, cela change tout !

Néanmoins, j’ai coutume de dire que vendre une cuisine, c’est une chose… Mais assurer la gestion du chantier, la pose ou encore le SAV, c’est un métier à part entière. Et c’est aussi à ce niveau que nous faisons la différence !

Entrée d'un showroom noblessa cuisines (© noblessa cuisines)

CBM. Vous évoquez ce faisant la notion de service… Et justement, vous venez récemment de vous distinguer dans ce domaine, en remportant le prix “Meilleure Satisfaction Client” Wizville 2025 dans la catégorie cuisinistes : pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

D. D. Je précise que noblessa a été primée avec une note Google de 4,93, soit la plus haute jamais enregistrée dans cette catégorie. En outre, cette reconnaissance est d’autant plus significative qu’elle ne résulte pas d’une candidature volontaire ; c’est une sélection automatique, sur la base des avis Google.

Aussi ce prix, c’est notre fierté : il illustre et confirme que que notre travail sur l’accueil, le suivi, l’écoute et la qualité du service porte ses fruits. En effet, noblessa a mis en place des process d’écoute clients après chaque phase clé (devis, signature, pose)… et continue de travailler sur l’amélioration du parcours via le digital (notamment l’IA), les configurateurs et de nouveaux outils CRM.

Une démarche pour le moins engagée, qui nous permet d’obtenir une note moyenne de satisfaction après achat de 9,6/10 et un Net Promoter Score de 88 %.

Christophe Bailleul, responsable formation et animateur réseau noblessa, et Emily Nachury, directrice marketing pour la marque, recoivent le prix "Meilleure Satisfaction Client” Wizville 2025 dans la catégorie cuisinistes.

CBM. Le secteur de la cuisine équipée s’est tendu ces dix-huit derniers mois : comment noblessa s’est-elle comportée, en France, dans ce contexte de repli du marché ?

D. D. Malgré un marché de la cuisine en net ralentissement depuis 18 mois, nous tirons notre épingle du jeu ; je dirais même que nous superformons. Grâce (entre autres), à notre offre transversale, à nos outils digitaux et à notre stratégie de services, nous apportons une vraie valeur ajoutée à nos clients et à nos affiliés.

De plus, l’enseigne mise sur la duplicabilité du succès de ses meilleurs affiliés pour générer un levier complémentaire de croissance: ceux qui réussissent sont encouragés à ouvrir un deuxième, voire un troisième magasin.

Showroom noblessa cuisines Limonest (© Yoann Charpail)

CBM. Pensez-vous que, malgré cette conjoncture “agitée”, le secteur de la cuisine équipée conserve, à moyen terme, des perspectives de développement encourageantes ?

D. D. Tout à fait ! Je compte parmi ceux qui croient dur comme fer à l’avenir de notre secteur. Certes, le marché va profondément évoluer, du fait notamment de la place croissante que vont prendre l’IA et la digitalisation au sein de nos métiers… mais la cuisine restera, quoi qu’il arrive, une pièce centrale de l’habitat, au cœur des préoccupations des Français. Épicuriens avant tout, nos compatriotes y attachent de l’émotion, de la convivialité ; en somme, c’est une pièce qui raconte un mode de vie.

Et c’est bien ce que noblessa veut incarner : une vision de la cuisine haut de gamme, élégante, fonctionnelle et résolument humaine.

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